16.06.2023
Sandrine Cheminaud : Au cœur des gigafactories
Depuis plusieurs années, d'immenses projets d'usines fleurissent dans les Hauts-de-France pour élaborer les futures batteries de nos véhicules électriques. La France a en effet pour ambition de produire 2 millions de véhicules électriques d'ici 2030 pour réduire ses émissions de CO2. Sandrine Cheminaud nous explique les enjeux de cette giga-transformation.
Avec des enseignes telles que Peugeot, Citroën, Fiat ou Mercedes, l'Europe est un grand continent des constructeurs automobiles. Dans la perspective de l'électrification des véhicules, la production des batteries est un élément capital.
Depuis 2018, Equans s'est imposée comme un partenaire expert et agile pour construire ces gigafactories.
« On a accompagné les premiers projets européens de gigafactories en Suède. Donc on arrive avec une notoriété, une expérience et une expertise qui fait qu'on intéresse tous les acteurs sur les gigafactories en France. L'industrie n'est pas mature, donc il faut être extrêmement agile. Il faut être force de proposition, il faut s'adapter tous les jours.»
Notre force, c'est de savoir aller chercher les ressources là où elles sont pour être très réactifs sur ces sujets.
A n'en pas douter, le marché automobile engage aujourd'hui sa révolution électrique pour réduire l'empreinte carbone de notre mobilité du quotidien. Mais une autre question se pose déjà : que faire des batteries une fois qu'elles sont en fin de vie ?
« L'avenir des batteries pour les véhicules électriques n'aura de sens que si on sait les recycler. La start-up suédoise que nous avons accompagnée est en train de construire son usine de recyclage. En France, les fabricants de batteries travaillent aussi sur ces sujets. Toutes les matières premières vont un jour se tarir. Et étant donné les ambitions pharaoniques de fabrication de batteries, ça ne marchera qu'à la condition de savoir les recycler. »