La mobilisation pour relever le défi climatique s’accélère, en particulier en France et en Europe. La décarbonation des mobilités s’impose comme une absolue nécessité. Dans l’hexagone, cela représente environ 30 % de nos émissions de CO2. L’essor de l’électrique, aussi bien chez les particuliers que pour les véhicules utilitaires, est une réalité qui entraîne le développement des gigafactories. L’évolution de la réglementation au niveau de l’Union européenne confirme cette trajectoire avec l’interdiction de la vente de véhicules thermiques à horizon 2035.

Les giga-usines nécessaires pour assurer la production des batteries électriques se multiplient. Entre 2022 et 2030, la capacité de production en Europe sera multipliée par 10. Pour être cohérent avec l’objectif de décarbonation auquel elles contribuent et susciter l’adhésion des utilisateurs, les gigafactories doivent aussi être vigilantes sur leur performance énergétique. Cela implique d’avoir une approche globale en intégrant d'une part, les coûts d’investissement et, d’autre part, les coûts de fonctionnement, à savoir la maintenance et les consommations énergétiques, dans les étapes de conception.