11.10.2024
ATMB lutte contre la fraude au covoiturage avec un système inédit de caméra et barrière
Après avoir été précurseur en créant la 1ère voie de covoiturage sur autoroute, binationale et avec passage de douane sur l’A411 à Vallard, ATMB innove à nouveau avec un système inédit en France de lutte contre la fraude au covoiturage, développé par la société Invision et installé par Ineo Infracom, entité d’Equans France et mandataire du groupement. En place à présent depuis 4 mois, le dispositif a déjà permis de réduire de 85 % le taux de fraude.
Parce que la voie de covoiturage se révèle de plus en plus utilisée par les conducteurs seuls à bord, un système de contrôle basé sur une caméra couplée à une barrière permet de leur refuser l’usage de cette voie.
La caméra détecte le nombre de personnes à bord du véhicule et donne l’ordre à la barrière de s’ouvrir s’il y a deux personnes ou plus. En cas de présence d’une seule personne, la barrière reste fermée et la voiture doit rejoindre les voies normales de circulation.
Basé sur la pédagogie, ce système a vocation à redonner de la valeur à cette voie de covoiturage qui récompense les travailleurs frontaliers qui font l’effort de covoiturer en leur faisant gagner du temps.
En encourageant le covoiturage qui permet de diminuer le nombre de véhicules sur les routes, ATMB souhaite récompenser les efforts faits par ses clients pour diminuer l’empreinte carbone de leurs déplacements.
La douane de Thônex-Vallard sur l’A411 est un des deux accès vers la suisse par l’Autoroute Blanche (A40) utilisé par plus de 22 000 véhicules chaque jour.
Le quart de ce trafic, soit 5 000 véhicules, est enregistré entre 6 heures et 9 heures avec le flux de travailleurs frontaliers. Pour diminuer le nombre de véhicules sur les routes, ATMB a ouvert depuis 5 ans la première voie de covoiturage transfrontalière sur autoroute en France.
L’usage de cette voie sur une distance de 500 mètres, permet aux covoitureurs de gagner du temps, de 3 à 5 minutes en moyenne. Cette voie a d’ailleurs permis de diminuer de 40 % les embouteillages en longueur, durée et fréquence.
De quoi les convaincre de l’intérêt de covoiturer : le nombre de covoitureurs a augmenté de 2 %, passant de 10,8 % en 2018 à 12,5 % en 2024. Cette voie est donc un succès.
Mais elle souffre de la fraude des conducteurs seuls à bord qui l’empruntent. Cette fraude est en progression. En 2018, 2 véhicules sur 10 qui l’empruntaient étaient seul à bord. En 2024 près de 9 véhicules sur 10 sont seuls à bord. Si aucune action n’est entreprise, cette voie n’apportera plus le gain de temps espéré pour les covoitureurs.
Aussi, les équipes d’ATMB ont développé un système inédit de caméra-barrière qui s’ouvrira si, et seulement si, il y a plus de deux personnes dans le véhicule.
Tel un sésame, la barrière s’ouvre à l’approche du véhicule s’il respecte la règle et lui permet ainsi de passer plus rapidement. A l’inverse, si le conducteur est seul dans son véhicule, la barrière reste fermée, ne laissant d’autre choix au conducteur concerné que de se réorienter vers le passage classique et reprendre la file d’attente.
Ce système est pédagogique et ne déclenche aucune amende. Seule la présence d’un gendarme pour constater l’infraction peut générer une amende de 135 euros.